Mai 2017 - Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu

Nous vivons une période électorale intense commencée à l'automne avec les primaires de certains partis au moins jusqu'au 18 juin date du deuxième tour des élections législatives. Les débats dans les média et les petites phrases ne sont pas toujours de haut niveau ; mais ils traduisent les difficultés de beaucoup de français et leurs craintes par rapport à l'avenir, leurs espoirs de changements dans bien des domaines, et les attentes (trop ?) importantes à l'égard des responsables politiques. Les programmes des candidats dans nos boîtes aux lettres égrènent des listes de propositions qui nourrissent nos réflexions mais qu'il paraît bien difficile de concrétiser...

Soyons reconnaissants envers Dieu des libertés que nous connaissons : le débat public est possible, nous votons librement et en sécurité dans le secret de l'isoloir, et nous pouvons avoir confiance dans la légitimité des résultats : tant de pays ne connaissent au mieux qu'une parodie d'élections. Nous pouvons souvent être déçus ou mécontents par bien des aspects de la vie publique, mais notre voix s'exprime et nous sommes de ce fait reconnus dignes de participer chacun pour sa part  et sa responsabilité du choix de nos dirigeants. Mais il est illusoire de penser qu'un homme ou une femme providentiels va résoudre tous les problèmes.

Jésus au cours de son ministère terrestre n'a pas pris position contre le pouvoir en place ni prôné des réformes politiques ; il savait que quel que soit le système, c'est dans le cœur de l'homme que se situe le problème et non dans un système politique. Il a d'ailleurs souligné la différence entre les principes de ce monde où l'exercice du pouvoir est marquée par la omination et l'esprit de service et l'humilité qui devaient prévaloir entre ses disciples   " Alors Jésus les appelle auprès de lui et il leur dit : « Vous le savez, les chefs des peuples les commandent comme des maîtres. Et les gens importants font peser leur pouvoir sur les autres. Mais entre vous, cela ne doit pas se passer ainsi. Au contraire, si l'un de vous veut être important, il doit être votre serviteur. Et si l'un de vous veut être le premier, il doit être votre serviteur. De la même façon, le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi. Mais il est venu pour servir et donner sa vie pour libérer un grand nombre de gens. » (Mt 20, 25-28)

Jésus a également rappelé ce que la Loi de Moise énonçait déjà : " tu aimeras ton prochain comme toi-même " et notre prochain, n'est pas forcément notre ami, mais cela ne nous empêche pas de l'aimer. Jésus n'a t il pas enseigné à ses disciples l'amour des ennemis (Mt 5, 43-48) ? Faire de la politique n'a rien d'incompatible avec ce principe, au contraire, cela peut même être une manière d'aimer son prochain très concrètement, pourvu que l'esprit de service soit une vraie motivation.

Même si nous ne nous sentons pas prêts à nous engager en politique, nous sommes encouragés à prier pour les autorités politiques : " J'exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur " (I Tm 2, 1-2).

 

C.B.

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  • Le Dimanche à 10h15

 

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  •  Train : De la gare Matabiau, Ligne 8 arrêt Tahiti

 

  • Rocade Est - sortie 18  direction Pont des Demoiselles

 

  •  Rocade Sud - sortie 20-21 Pont des   Demoiselles