Octobre 2014 - Besoin de rien ?

" Moi, je reprends et je corrige tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle et repens toi ! Voici : je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi." Ap 3, 19

Un message pressant pour nous tous, aujourd'hui. Est il encore possible, à la veille du retour du Seigneur, d'examiner nos voies sans complaisance. Le cœur de la plupart des croyants serait-il encombré par les activités que leur propose inlassablement un monde trompeur et son Prince (2 Tm 2: 4) ? Ce monde aurait-il aussi trouvé une place dans l'Eglise ? En Occident, les chrétiens vivent souvent dans des conditions de grand confort. Ne serait-ce pas la raison pour laquelle ils se préoccupent si peu de leur besoin spirituel mais aussi du besoin spirituel de ceux qui sont sans Dieu et sans espérance dans le monde ? Nous réservons peut-être le meilleur de notre temps à traiter les affaires de ce monde au lieu d'abandonner nos vies entre les mains du Seigneur. Nous accumulons au lieu d'abandonner, amassant des trésors sur la terre plutôt que dans le ciel. Nous sommes de plus en plus attirés par toutes sortes de loisirs, le sport, les magazines, les émissions de télévision et bien sûr... le dieu Internet !

Heureusement pour nous, nous avons les Saintes écritures et l'Esprit de Dieu qui les a inspirées pour nous conduire, nous éclairer. Sa Parole est là pour nous interpeller, toucher nos cœurs et nous faire revenir si besoin est vers le Seigneur ! Alors, cherchons humblement à rester fidèles au Seigneur dans ce temps de sommeil voir d'égarement spirituel. Désirons avec ferveur imiter la foi des témoins du passé (Hb 13/7). Le Seigneur Jésus ne remet pas en doute le jour où nous nous sommes engagés à marcher dans le chemin étroit !

Aujourd’hui, il frappe à la porte de notre cœur, il nous demande de répondre favorablement à son appel. Il connait notre misère, nos combats et les tribulations de notre âme; notre faiblesse et les infirmités de notre corps ; il a vu notre lâcheté en certaines occasions, nos péchés, nos défaillances et il nous dit « ouvre moi ton cœur, écoute et entends ma voix, tu as besoin de restauration » Si le Seigneur insiste, c’est parce que nous cherchons à prendre un autre chemin que celui qu'il a tracé pour nous. Nous pensons peut être au fond de nous "je n’ai besoin de rien, mon cœur ne me condamne pas". Prêtons attention à la parole adressée à l’église de Laodicée "Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu" Ap 3, 17

Sommes-nous capables d'entendre et de comprendre l'urgence du message que le Saint-Esprit met sur notre cœur ? Il le faudrait, car autrement cela voudrait dire que nous sommes devenus insensibles à l'Esprit de Dieu et que nous ne sommes plus en mesure de faire demi-tour quand son Esprit nous avertit que nous faisons fausse route « Aujourd'hui, si vous entendez sa voix,n'endurcissez pas vos cœurs. » Le Christ nous dit « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi »(Ap 3/20). Jésus se tient à la porte de notre cœur, il souhaite y entrer. Son appel nous concerne, il ne s’agit pas de nos ancêtres, de nos parents ou de nos amis. Il est bien question de nous tous dans ce « quelqu’un » dont Jésus parle. Il nous connaît, il est notre créateur et il nous appelle par notre propre nom.

Jésus est Le Sauveur du monde mais Il est aussi un Sauveur personnel et en ce moment, il veut établir une nouvelle relation avec chacun de nous. Une porte sous entend la possibilité d'ouvrir ou de fermer. Ouvrir à Jésus, c’est s'ouvrir à Dieu. C’est aussi s’ouvrir à Sa bénédiction, à Sa vie et à Sa lumière. Un peintre célèbre exposait une toile représentant la scène illustrant ce verset de la Bible. De nombreux visiteurs lui firent remarquer que la porte vue de l’extérieur était dépourvue de poignée et le peintre de répondre « Oui, car cette porte ne s’ouvre que de l’intérieur ! » En effet, ce n’est que de l’intérieur que s’ouvre la porte de nos cœurs et nous pouvons l’ouvrir ou la fermer nous-mêmes, Jésus ne l’enfoncera pas. Ouvrons donc cette porte et disons « Jésus, entre ! ». Sa présence réchauffera notre cœur, il va nous restaurer, nous renouveler dans la foi. Il deviendra ainsi l’hôte invisible mais réel de notre cœur, chaque instant de chaque jour.

J.R.