Décembre 2020 - Qu’avez-vous entendu dire au sujet de Jésus ?

Marc 5, 27 : "Ayant entendu parler de Jésus, elle vint dans la foule par derrière, et toucha son vêtement". 

Bientôt Noël et malgré certaines restrictions, la fête battra "son plein", mais plein de quoi ? Là est bien la question. Oubliant l’essentiel, prenant prétexte de cette date pour faire la fête, la majorité de nos concitoyens aura bien du mal à faire fi de la réalité de cette crise mondiale.

En ces journées d'avant Noël, ne plaçons pas Jésus en bout de liste, ne le mettons pas sous l'éteignoir, au placard. Ne nous contentons pas de le regarder dans la crèche mais donnons lui une place de choix dans nos vies, et parmi nos invités accordons lui une place d'honneur. L'Evangile de Luc précise qu'il n'y avait pas de place pour lui, dans l'hôtellerie: "Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie." (2, 7).Pendant ces fêtes, Jésus aura-t-il une place dans nos maisons ? Les évangiles nous retracent l'histoire extraordinaire de celui qui est venu sur terre afin de nous apporter la vraie joie, c'est la raison pour laquelle nous devons ré-enchanter ces temps car Jésus est une fête : "... je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie... il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur." (Luc 2, 10-11)

Beaucoup de personnes en cette période troublée vivent une grande solitude et sont dans le désarroi, la crainte de l'avenir. Elles vont fêter Noël, non pas pour célébrer la Parole faite chair qui nous conduit dans toute la vérité, mais une date, un Jésus-symbole qui ne dérange personne. Pourquoi tout ce brouhaha devrait-il se résumer uniquement à une fête carnavalesque ? Jésus ne serait il qu'une sorte d'angelot coincé et emmailloté dans une crèche? Ne réduisons pas Noël à une telle fête, sans saveur parce que sans sauveur, sans la vraie joie que nous donne son Esprit. Nous sommes bien conscients d'être confrontés à un monde qui se raconte des histoires - pas celle des évangiles - un monde qui ne voit que ce qu'il veut bien voir "dans les derniers temps... les hommes seront fanfarons... aimant le plaisir plus que Dieu" (2 Tim 3, 1-4). Pourtant il existe une autre joie, celle du Christ et des évangiles. Rappelons nous en cette période, que tout ce qui aujourd'hui prend tant de place dans les cœurs, toutes ces contrefaçons de la joie, disparaîtront un jour, sans laisser de traces car même la beauté d'une fleur "lorsqu'un vent passe sur elle, elle n'est plus, et le lieu qu'elle occupait ne la reconnait plus" (Ps 103, 16). Mais le psalmiste n'en reste pas à ce constat pessimiste, il n'est pas l'homme désabusé décrit par Camus ou Sartre dans leurs romans. Le texte se poursuit pour nous parler d'une promesse de joie qui dure par delà les dates de nos calendriers festifs "Mais la bonté de l'Eternel dure à jamais pour ceux qui le craignent, et sa miséricorde pour les enfants de leurs enfants" (vt 17).

En ces jours d'Avent, célébrons la bonté de l'Eternel qui s'est manifestée dans l'incarnation, fêtons avec joie le Sauveur qui nous est né, Christ le Seigneur. Comme cette femme atteinte d'une grave maladie qui avait entendu parler de Jésus et qui voulait s'approcher de lui quoi qu'il lui en coûte, allons à la rencontre de ce Jésus. Elle avait entendu dire qu’il pardonnait les péchés, qu’il restaurait les âmes et promettait à tous ceux qui le suivaient une vie nouvelle, la joie. Alors avec foi et toute fébrile de pouvoir enfin s'approcher si près de Jésus, elle toucha son vêtement et fut guérie de sa maladie et surtout de sa tristesse.

J.R. & T.R.

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