Avril 2016 - Science et vie de la terre?

J'avais planté des bulbes de tulipes dans un grand pot en Novembre, et de temps en temps je venais voir ce qui se passait. Décembre : rien, Janvier : toujours rien, Février : dans mon impatience et ma curiosité, je gratte un peu la terre et ...oui ! Il semble qu'un peu de vert pointe son nez, mais ça n'avance pas vite. Hop, je remets la terre. Enfin, en mars les feuilles sortent timidement, et en cette fin de mois les 10 bulbes ont poussé de belles feuilles, jusqu'à 10 cm, tous en même temps, au signal de… de quoi ? Au signal de la nature qui suit les lois que Dieu a inscrites dans les bulbes, comme dans toute la création.

Le bulbe de tulipe est comme le grain de blé (Jn 12: 24). S'il n'est pas mis en terre il reste bulbe, sec, couleur oignon, mais s'il est mis en terre il produit une belle tulipe qui apporte de la beauté et de la couleur dans mon jardin. Le bulbe est obligé de passer ces quelques mois dans une vie souterraine, invisible, pour que le miracle de la renaissance se produise : la loi divine s'accomplit. Ce processus est vrai pour les disciples que nous sommes. Jésus déclare « celui qui aime sa vie la perdra, mais celui qui refuse de s'y attacher dans ce monde la gardera pour la vie éternelle » Il s'agit de lui abandonner nos vies, de mourir au péché, de renoncer à nous-mêmes pour vivre en Christ une vie pleine selon Sa volonté (Jn 12: 25).

Vrai aussi pour Jésus qui était prêt à endosser notre mort « Je suis le bon berger, le bon berger est prêt à donner sa vie pour ses brebis » (Jn 10: 11). Alors que sa vie toute entière manifestait au monde la nature de Dieu, qu'il nous révélait qui est le Père, qu'il démontrait par des actes la puissance et son autorité et qu'il enseignait ce qui concerne le Royaume de Dieu, Jésus marchait vers « son heure », celle pour laquelle il était venu dans ce monde. Ce sacrifice volontaire était consenti, mais effrayant. Jésus l'exprime avec franchise à ses disciples « Maintenant mon cœur est troublé. Et que dirai-je ? Dirai-je « Père, délivre-moi de cette heure de souffrance ? ». Mais c'est précisément pour cette heure que je suis venu. »

La question se pose pour chacun de nous : ferai-je ma volonté ou celle du Père ? Suis-je tenté(e) par autre chose que le suivre et le servir ? Quelle est ma première préoccupation dans cette vie ? Pour le savoir il suffit de réfléchir à ce qui occupe le plus mes pensées et mon temps.

Nous pouvons nous encourager les uns les autres à resserrer nos liens avec le Seigneur pour garder la foi au sein des difficultés, faire des choix dignes de lui, refuser le compromis. N'hésitons pas à partager nos craintes et nos luttes : (Gal 6: 2) « portez les fardeaux les uns des autres, vous accomplirez ainsi la loi de Christ », la loi d'amour.

V.B.